Biographie

Je n’ai jamais su choisir.

Petit je me suis collé derrière un piano et je me suis beaucoup amusé, des sonates de Mozart aux études de Chopin, mais quand on m’a proposé de jouer dans un groupe de rock, je me suis dit que peut-être c’était ça ma vie, la sueur sur scène, les guitares électriques qui craquent et l’énergie qui transporte tout le monde, du fond de scène à la régie, dans une même vague.

Je voulais improviser alors j’ai appris le jazz, enfin j’ai surtout appris que c’était un univers infini rempli de ponts avec d’autres esthétiques ce qui, après tout m’arrangeait bien.

Je voulais apprendre à composer alors j’ai fait beaucoup d’études, d’harmonie, de contrepoint, d’arrangement, d’orchestration, et comme ça ne suffisait pas j’ai décortiqué jusqu’à la moëlle des partitions de Chopin, des scores de John Williams, des chansons de Radiohead.


Entre tout ça j’ai sorti plusieurs albums, mis en musique des courts-métrages et des spectacles, et fait des centaines de concerts avec des projets variés, de la pop au metal, du théâtre (d’impro, ou pas) au big band, du western au cartoon…

Et parce que j’aime bien les choses bien faites, je me suis aussi formé aux techniques du son, de l’enregistrement, du mixage, ainsi qu’au monde de l’édition.

Je n’ai jamais su choisir mais j’ai quand même quelques faiblesses : Star Wars, Zelda, l’Assassin Royal, les trucs épiques, imagés, qui racontent des histoires.
Je pense que ça transparait dans tout ce que j’écris : même quand je n’écris pas pour l’image, il y a des images derrière ma musique.

Mon album « Suite Astrale » raconte en musique un voyage dans l’espace, les trajets, les planètes visitées, le retour, mouvementé, jusqu’à la chute dans le lac de Paladru. Il a été joliment illustré par la graphiste lyonnaise CKLDI. J’aimerais bien mettre des images animées et un orchestre dessus un de ces jours.